Protocole en cas de commotion cérébrale, septembre 2025

Aux fins du présent bulletin, le protocole en cas de commotion cérébrale fait référence au protocole mis à jour décrit dans les Normes de sécurité de l’Ontario pour l’activité physique en éducation (NSOAPE). 

Objectif 

Ce bulletin a pour objectif : 

Public cible 

Ce bulletin s’adresse aux directions de l’éducation, aux agents de supervision chargés de la surveillance des politiques et de la mise en œuvre du protocole en cas de commotion cérébrale, ainsi qu’aux autres responsables du système qui encadrent l’éducation physique et santé, la sécurité des élèves, et la mise en œuvre et la révision du protocole en cas de commotion cérébrale. 

Justification des changements 

En réponse à l’évolution de la recherche et au consensus des experts, des changements ont été apportés au Protocole en cas de commotion cérébrale actuel ainsi qu’aux outils et ressources à ce sujet. Ces changements visent à améliorer la sécurité des élèves et les résultats en matière de rétablissement et à rationaliser la procédure de mise en œuvre dans les établissements scolaires. 

Les changements sont fondés sur les données et recommandations les plus récentes provenant des sources suivantes : 

Principaux changements 

Les changements suivants peuvent avoir une incidence sur les politiques, les procédures ou les directives opérationnelles des conseils scolaires. Conformément à la NPP no 158, le protocole en cas de commotion cérébrale est la norme minimale pour les pratiques de gestion des risques liés aux commotions cérébrales en milieu scolaire. 

  1. Simplification des étapes du retour aux études (RAE) et du retour à l’activité physique (RAAP) 

La déclaration de consensus préconise une progression selon les symptômes, ce qui réduit la confusion et rationalise les protocoles. Cela favorise une communication plus claire entre les parents et personnes tutrices et le personnel scolaire et permet de mieux harmoniser les structures du RAE et du RAAP. Le protocole actualisé en cas de commotion cérébrale : 

  • Combine la phase initiale et l’étape 1 (RAAP et RAE). 

Justification : Une harmonisation du parcours de rétablissement initial pour les études et l’activité physique et la simplification de l’approche pour les parents et personnes tutrices. 

  • Combine les étapes 2a et 2b du RAAP en une seule étape 2. 

Justification : Une approche plus intégrée de la reprise progressive de l’activité physique. 

  • Consolide les étapes 3a/3b et 4a/4b du RAE en étapes 3 et 4 du RAE. 

Justification : Un alignement avec les étapes simplifiées recommandées par la déclaration de consensus et les lignes directrices de Parachute. 

  1. Retour à l’école dès l’étape 2
  • Les élèves peuvent désormais retourner à l’école dès l’étape 2 du RAE et du RAAP. 

Justification : Les recherches soulignent l’importance d’un retour précoce et progressif à l’école (généralement à partir de l’étape 2). Les recherches montrent que la plupart des élèves tirent des bénéfices cognitifs, sociaux et émotionnels d’un retour précoce dans un environnement d’apprentissage, à condition que leurs symptômes soient pris en compte. 

  1. Autorisation médicale maintenant requise après l’étape 3
  • Une autorisation médicale est désormais requise après avoir terminé l’étape 3 du RAAP. 

Justification : Ce délai plus court garantit que les élèves obtiennent une évaluation et une autorisation d’un professionnel de santé qualifié avant de se livrer à des activités plus exigeantes physiquement ou à risque plus élevé. Cela favorise une progression plus sécuritaire et plus structurée au cours des dernières étapes du RAAP. 

  1. La réapparition de symptômes légers et de courte durée est acceptable avant l’autorisation médicale
  • La réapparition ou l’aggravation légère des symptômes est désormais reconnue comme courante aux étapes 1 à 3. 

Justification : La déclaration de consensus soutient la reprise précoce des activités physiques et cognitives tant que les symptômes sont légers et de courte durée (disparition dans l’heure). La progression guidée par les symptômes, plutôt que l’absence stricte de symptômes, est désormais l’approche recommandée. 

  1. La réapparition des symptômes après l’autorisation médicale nécessite une réévaluation
  • Si les symptômes réapparaissent après l’autorisation médicale (étapes 4 à 6), l’élève doit revenir à l’étape 3, et une réévaluation par un médecin ou un membre du personnel infirmier praticien est nécessaire. 

Justification : La déclaration de consensus réaffirme que les activités à contact physique, les compétitions et les activités intenses (étapes 4 à 6) ne doivent être pratiquées qu’en l’absence de symptômes. Toute réapparition de symptômes à ces étapes nécessite une réévaluation et une progression selon des paramètres plus sécuritaires. 

Ce que ces changements signifient pour les conseils scolaires 

Les conseils scolaires doivent établir une procédure et un calendrier pour modifier leur politique et leurs procédures actuelles en matière de commotions cérébrales selon le contenu mis à jour du Protocole en cas de commotion cérébrale. 

Ce travail peut inclure : 

  • L’examen et la révision des politiques et procédures relatives aux commotions cérébrales pour qu’elles reflètent les changements apportés au Protocole en cas de commotion cérébrale.
  • L’élaboration d’une stratégie de mise en œuvre qui favorise la communication de ces changements au personnel dans l’ensemble du conseil scolaire, leur compréhension et la formation appropriée.  

Ressources pour la mise en œuvre 

Mises à jour par Ophea (2025) : 

Mises à jour par Parachute (2025) : 

Pour plus d’informations 

Contactez : securite@ophea.net