Football (tacle)

Secondaire - Interscolaire 2023

Activité à risque plus élevé

  • Consultez Gestion de risques.
  • Les normes de sécurité pour cette activité doit être remise au fournisseur de l’activité avant la tenue de l’activité. Le fournisseur de l’activité doit répondre aux exigences minimales indiquées sur les normes de sécurité. Pour en savoir plus sur la planification de sorties avec des fournisseurs externes, consultez Fournisseurs d’activités externes.

Équipement

  • Assurez-vous que tout l'équipement peut être utilisé de façon sécuritaire (par exemple, pas de coin pointu, ni fissure, ou éclat de bois). Il faut demander aux élèves d’informer l'entraîneur de tout problème concernant l’équipement.
  • L’équipement protecteur ne doit pas être modifié (par exemple, couper une partie du protège-dents).
  • Les parents/tuteurs doivent être informés de l'importance qu'une inspection annuelle de l'équipement soit effectuée par un réparateur d'équipement agréé.
  • Un membre du personnel d'entraînement doit superviser la distribution et l'ajustement approprié de l'équipement, incluant celui fourni par l'athlète.
  • L'entraîneur et son personnel doivent approuver tout échange d'équipement entre élèves.
  • Pour toutes les activités avec contact, l'équipement protecteur minimal qui doit être porté comprend :
    • un protège-dents interne double;
    • un casque bien ajusté (selon les instructions du fabricant) et correctement porté;
    • des épaulières;
    • des protecteurs de hanches et du coccyx;
    • des protège-cuisses;
    • des genouillères.
  • Avant de porter l'équipement de football, les élèves doivent savoir comment l'ajuster et l'entretenir correctement.
  • Les casques doivent porter un autocollant d'avertissement légal NOCSAE clair et lisible, afin de prouver qu'ils répondent aux normes de sécurité du NOCSAE.
  • Les casques de football doivent être inspectés chaque année (p. ex. gestionnaire de l’équipement, entraîneur formé, entreprise de remise en état). Les casques qui présentent des défauts visibles (p. ex. fissures) ou qui ont atteint les années d’utilisation du fabricant (c.-à-d. 10 ans) doivent être retirés de l’équipement en service. Un réparateur d’équipement agréé doit déterminer les casques de football à remettre en état. Les casques de football doivent être recertifiés par un réparateur d’équipement agréé selon les exigences du fabricant.
  • Les épaulières doivent être inspectées chaque année (p. ex. gestionnaire de l’équipement, entraîneur formé, entreprise de remise en état). Les épaulières qui présentent une perte d’intégrité protectrice ou sont fissurées doivent être retirées de l’équipement en service.
  • Pour les casques à air, les pompes à air doivent être accessibles sur les lieux.
  • Les casques de football doivent être remplacés 10 ans après la date de fabrication.
  • Pour les élèves qui demandent d'utiliser leur propre casque de football, l'entraîneur doit vérifier que le casque respecte les normes du NOCSAE en matière de remise en état et de recertification suivantes :
    • Un énoncé de recertification et une étiquette apposée à l'intérieur du casque qui indique :
      • le nom de l'entreprise de recertification;
      • la date de recertification (selon les exigences du fabriquant);
      • la date de fabrication du casque remonte à moins de 10 ans.
  • Toutes les visières doivent être transparentes. Les visières colorées ou teintées ne sont pas permises, sauf sur présentation d'un certificat médical émis par un ophtalmologiste.
  • Le personnel de marquage doit être formé pour utiliser l'équipement de façon sécuritaire.
  • Les mannequins d'entraînement de blocage doivent être inspectés régulièrement pour s'assurer qu'ils sont sécuritaires.
  • L'équipement de pratique qui n'est pas utilisé, comme les mannequins d'entraînement de blocage et les sacs, doit être tenu à une distance sécuritaire des élèves qui participent à la pratique.
  • Les poteaux des buts du terrain de jeu doivent être coussinés. Le rembourrage doit atteindre 1,8 m (6 pi) de hauteur.
  • Utilisez des ballons de football convenant à la taille et aux habiletés du groupe (p. ex. un ballon de football plus petit ou en mousse).

Consultez la section Secourisme pour connaitre les exigences concernant l’équipement de secourisme.

Vêtements, chaussures, et bijoux

  • Des vêtements appropriés doivent être portés. Les vêtements portés durant les pratiques et les joutes doivent convenir aux conditions météorologiques. Les chaussures doivent être conformes aux règlements du football et en bon état.
  • Le port de bijoux durant les pratiques et les compétitions doit respecter les règles de l'organisme de réglementation du sport ou de l'activité, de l'OFSAA et de l'association sportive locale. Si l'organisme de réglementation du sport ou de l'activité, l'OFSAA ou l'association sportive locale n'a pas de règles concernant les bijoux, consultez Vêtements, chaussures, et bijoux.
  • Lorsque les cheveux longs posent un risque pour la sécurité, il faut les attacher. Les accessoires servant à attacher les cheveux longs (par exemple, épingles à cheveux, élastiques et barrettes) ne doivent pas poser un risque pour la sécurité.
  • Les élèves ne doivent pas participer lorsque la longueur de leurs ongles leur pose un risque ou pose un risque aux autres.

Installations

  • Assurez-vous que toutes les installations peuvent être utilisées de façon sécuritaire. Il faut demander aux élèves d’informer l'entraîneur de tout problème concernant les installations.
  • La surface de l'activité et ses environs doivent être exempts de tout obstacle et offrir une adhérence sécuritaire.
  • Les lignes de jeu doivent être clairement définies. Ne pas utiliser de chaux pour délimiter le terrain.
  • Les tribunes des spectateurs et les bancs des joueurs doivent être à l'écart du terrain de jeu.
  • Entraînements : La présence de trous, de dangers (par exemple, verre, roches, arroseurs, grilles d’égout) ou de surfaces très inégales doit être signalée. Les conditions doivent être sécuritaires, sinon l’activité doit être modifiée ou il faut changer son emplacement. Les dangers qui ne peuvent pas être éliminés doivent être signalés aux élèves. Si la condition du terrain n’est pas sécuritaire, l'entraîneur doit en aviser la direction d'école.
  • Compétitions : Si les entraîneurs ou les arbitres signalent des dangers impossibles à éliminer, il faut rendre les conditions sécuritaires. Sinon, la compétition doit être annulée ou déplacée à un endroit sécuritaire. Si la condition du terrain n’est pas sécuritaire, les entraîneurs doivent en aviser la direction d'école.
  • Les murs, les estrades, l’équipement, les arbres et les poteaux ne doivent pas être utilisés comme points de virage, lignes d’arrivée, zones d’extrémité ou limites de l’aire de jeu. Établir les lignes et limites du jeu clairement, à l’écart des dangers, en utilisant des repères visuels (par exemple, des lignes, des cônes), afin d’éviter toute possibilité de contact/collision.
  • Lorsque la course se déroule à l’extérieur du terrain de l’école, que ce soit un échauffement ou un exercice qui fait partie intégrante de l’activité :
    • Avant de parcourir le trajet pour la première fois, l'entraîneur doit le vérifier à la marche afin de déterminer les problèmes potentiels.
    • Avant le début de la course, l'entraîneur doit décrire le parcours aux élèves (par exemple, indiquer les endroits où il faut faire preuve de prudence).
    • L'entraîneur doit s’assurer que les élèves ne traversent pas d’intersections achalandées à moins d’être surveillés de près.

Facteurs environnementaux

  • Lorsque les conditions environnementales peuvent poser un risque pour la sécurité des élèves (par exemple, orages [foudre] ou élèves ayant l'asthme dont le déclencheur est la qualité de l’air), l'entraîneur doit tenir compte des protocoles et des procédures de leur conseil scolaire ou de leur école concernant :
    • les conditions météorologiques (consultez Conditions météorologiques);
    • les insectes (par exemple, moustiques [virus du Nil occidental], tiques [maladie de Lyme] [consultez les protocoles de votre école ou conseil scolaire et le site Web du Bureau de santé]).
  • Les élèves doivent recevoir des instructions sur les mesures de sécurité liées aux conditions environnementales et être sensibilisés aux moyens de se protéger (par exemple, coups de soleil, coups de chaleur).
  • En tout temps, les procédures du conseil en matière de conditions météorologiques et d’insectes constituent les normes minimales. Lorsque des normes plus strictes sont imposées (par exemple, fournisseurs externes, coordonnateurs des programmes/installations), les normes plus strictes doivent être respectées.

Règles et consignes particulières

  • Surveiller les élèves dont les affections médicales (par exemple, anaphylaxie, asthme, plâtres, commotion cérébrale antérieure, orthèses) pourraient affecter la participation. Consultez Affections médicales.
  • Avant de participer, les élèves doivent être renseignés sur les commotions cérébrales à l’aide des ressources de sensibilisation aux commotions cérébrales du ministère de l’Éducation ou des ressources sur les commotions cérébrales approuvées par le conseil scolaire. Les élèves doivent également être renseignés sur :
    • le Code de conduite en matière de commotions cérébrales;
    • les stratégies de prévention des commotions cérébrales durant l’activité en question et les risques inhérents à l’activité (c’est-à-dire, communiquer les risques possibles et les façons de les réduire);
    • les mesures et les règles de sécurité à respecter;
    • l’importance d’informer l'entraîneur de tout symptôme relié à une commotion cérébrale présumée.
  • Les élèves doivent confirmer avoir pris connaissance de la ressource de sensibilisation aux commotions cérébrales et du Code de conduite en matière de commotions cérébrales avant de participer.
  • Quand l’activité se déroule hors du terrain de l’école, il faut consulter les politiques et procédures du conseil scolaire relativement au transport et aux excursions scolaires pour connaître la façon de communiquer aux parents/tuteurs/gardiens de l'enfant l’endroit où l’activité aura lieu, les moyens de transport qui seront utilisés, et les exigences de supervision, et pour savoir s’il est nécessaire d’obtenir l’autorisation des parents/tuteurs/gardiens de l'enfant.
  • Il faut tenir compte de l’entraînement préalable et de la condition physique des élèves, ainsi que de la durée et de l’intensité de l’activité physique.
  • Les activités doivent se dérouler selon les habiletés enseignées.
  • Toutes les habiletés doivent être enseignées en suivant un ordre approprié.
  • Les activités doivent comporter des périodes d’échauffement et de récupération adéquates.
  • Si les élèves doivent marcher ou courir à reculons, il faut insister sur le contrôle des mouvements. Les courses à reculons sont interdites.
  • Les élèves qui exécutent des exercices durant les entraînements ne doivent pas avoir les yeux fermés ou bandés.
  • Le franc-jeu et les règlements du sport pratiqué doivent être enseignés et respectés à la lettre.
  • Les élèves doivent avoir accès à une boisson empêchant la déshydratation (bouteilles d’eau personnelles, fontaines) avant, pendant et après toute activité physique.
  • Il faut rappeler aux élèves que les bouteilles d’eau ne doivent pas être partagées.
  • Tout élèves portant un plâtre doit fournir une note signée par un médecin ou un parent/tuteur lui permettant de prendre part à l'activité.
  • Toute attelle de genou et tout plâtre doivent être approuvés par l'arbitre avant le début de la joute.
  • Toute orthèse doit être souple ou coussinée.
  • L'entraînement doit inclure des activités visant l'amélioration de la flexibilité, de la force et de l'endurance cardiovasculaire.
  • Il faut prévoir au moins quatre jours complets entre chacun des matchs ordinaires d’une même équipe. Toutefois, en cas de circonstances imprévues (par exemple, météo), les matchs reportés doivent prévoir au moins deux jours complets entre les deux (p. ex. si une équipe a un match ordinaire le lundi et que ce match doit être reporté, il pourrait être joué la même semaine mardi, mercredi, jeudi ou vendredi, tout en ayant toujours 2 jours entre le match reporté du vendredi et le match ordinaire à l’horaire le lundi suivant).
  • Il doit y avoir au moins deux journées complètes entre les parties éliminatoires prévues de chaque équipe (par exemple, si une équipe a une partie éliminatoire le lundi, sa prochaine partie peut avoir lieu dès le jeudi).
  • Avant de jouer son premier match, chaque élèves doit avoir participé activement à au moins huit jours d'entraînement durant lesquels les contacts, le blocage et la course sécuritaires sont enseignés.
  • Les techniques de blocage et de tacle sécuritaires doivent être enseignées et répétées tout au long de la saison. N'enseignez aucune technique de blocage avec la tête ou de tacle inversé (tête en bas).
  • Lorsqu'ils planifient les pratiques, les entraîneurs doivent évaluer la chaleur, l'humidité et la condition physique des élèves.
  • Les élèves ne doivent pas jouer dans deux ligues de football avec contacts en même temps. Les entraîneurs doivent informer les parents/tuteurs/gardiens de l'enfant et les élèves qu’ils ne peuvent pas jouer dans deux ligues de football avec contacts en même temps (par exemple, football au secondaire et football compétitif local).
  • Les parents/tuteurs doivent être avisés de la politique du conseil scolaire concernant les activités d’initiation.
  • La présence de spectateurs ne doit pas poser un risque pour la sécurité. L’école est responsable de la surveillance de ses spectateurs. Le ratio surveillants/spectateurs doit être sécuritaire.
  • Les élèves doivent être informés qu’il est interdit d’utiliser l’équipement et le gymnase sans supervision. En plus de la communication verbale, les portes doivent être verrouillées ou des écriteaux indiquant que les élèves n’ont pas le droit d’utiliser le gymnase à moins d’être supervisés de façon appropriée doivent être installés.

Supervision

  • Toutes les activités doivent être supervisées.
  •  Le type de supervision doit tenir compte des risques inhérents à l’activité en question. Le niveau de risque varie selon le nombre d’élèves, leurs habiletés, le type d’équipement utilisé et les conditions environnementales.
  • Une supervision directe est requise lors de l’enseignement initial des consignes de sécurité et des habiletés.
  • Une supervision directe est requise lors de la mise en pratique initiale des habiletés et des techniques appropriées pour les contacts physiques.
  • Une supervision sur place est requise après que les élèves ont démontré les habiletés requises.
  • Une supervision sur place est requise pour la durée de tous les autres aspects de l’activité (p. ex., installation ou démantèlement de l’équipement, exercices d’échauffement et de récupération, mise en pratique des habiletés et des jeux)
  • L’entraîneur communautaire et les élèves doivent avoir accès au coordonnateur communautaire de l’entraînement (lors des entraînements et des compétitions). Le niveau de soutien doit correspondre à l’expertise et aux compétences de l’entraîneur communautaire, et sera déterminé par la direction d’école ou le mandataire.
  • Au minimum, le coordonnateur communautaire de l’entraînement doit veiller à la supervision générale de toutes les séances d’entraînement, les joutes et les compétitions.
  • Une supervision directe est requise si l’entraîneur est un élève du secondaire âgé de moins de 18 ans.
  • Lorsque les écoles participent à des compétitions en dehors du district du conseil scolaire (p. ex., tournois, compétitions régionales ou provinciales), l’entraîneur communautaire doit avoir accès à un coordonnateur communautaire de l’entraînement du même conseil scolaire.
  • Consultez les règles et règlements du conseil scolaire et de l’association sportive locale relativement aux responsabilités des entraîneurs, des entraîneurs communautaires et des coordonnateurs communautaires de l’entraînement et conformez-vous aux normes de diligence les plus élevées.
  • Lorsqu’on fait appel à un instructeur et que l'entraîneur/coordonnateur communautaire de l’entraînement n’est pas directement avec l’instructeur, ce dernier doit faire l’enseignement initial des consignes de sécurité et des habiletés, et surveiller que les élèves se comportent et mettent en pratique leurs habiletés de manière sécuritaire pour la durée de l’activité.
  • Un bénévole, sous la direction d’un entraîneur qui est un membre du personnel enseignant ou d’un coordonnateur communautaire de l’entraînement, peut surveiller les élèves lors de l’activité physique. Consultez la politique de votre conseil scolaire concernant les bénévoles qui donnent un coup de main lors des activités physiques des élèves.
  • Les responsabilités des bénévoles et des entraîneurs additionnels qui surveillent l’activité doivent être clairement établies.

Compétences

  • Les arbitres doivent être agréés ou posséder l’expérience requise pour arbitrer le sport en question. 
  • L'entraîneur en chef doit démontrer à la direction d'école une connaissance du jeu, des habiletés et des stratégies.
  • Tous les entraîneurs doivent connaître et respecter, s’il y a lieu, les critères indiqués dans Fonctions de l'entraîneur.
  • Un membre du personnel d'entraînement doit connaître le protocole à suivre en cas de commotion cérébrale des Normes de sécurité de l'Ontario pour l'activité physique en Ontario.
  • Chaque entraîneur de football – tacle doit posséder l'une des compétences suivantes :
    • Entraîneur de sport communautaire du PNCE - Module Entraîneur novice
    • Formé en ayant suivi l'un des ateliers de football du PNCE - Entraîneur de position, Coordinateur, Entraîneur principal;
    • Avoir complété les anciens niveaux de certification 1, 2, 3 ou 4 (Football Canada veillera à faire correspondre ces compétences à celles du PNCE actuel).
    • Avoir participé à un cours pratique ou à un atelier offert par un instructeur compétent en football avec contacts, durant lequel le thème de la sécurité a été abordé, au cours des cinq dernières années, reconnu comme atelier de perfectionnement professionnel du PNCE.
    • Certification de personne-ressource en football du PNCE
    • Avoir été entraîneur de tacle football au cours des 3 dernières années avec les connaissances appropriées du sport en question (par exemple, enseignement progressif des habiletés) et des pratiques sécuritaires actuelles décrites dans les Normes de sécurité de l'Ontario pour l'activité physique en Ontario.
  • Désignation du PNCE:
    • En cours de formation = Je suis un cours
    • Formé = J'ai terminé avec succès la formation mais je n'ai pas été évalué
    • Certifié = J'ai terminé la formation, rempli les cahiers d'exercices et réussi toutes les évaluations
  • Toute personne qui agit à titre d’entraîneur doit avoir complété la formation Contact sécuritaire. Ces personnes doivent renouveler leurs formation Contact sécuritaire à chaque 5 ans.
  • Un nouvel entraîneur de football avec contacts devra compléter la formation Contact sécuritaire à l’intérieur d’un an et posséder au moins l’une des compétences indiquées.
  • Tous les entraîneurs qui agissent comme instructeurs devront réussir le cours d’apprentissage en ligne Prendre une tête d’avance - Football avant de pouvoir entraîner une équipe.
  • Il est possible d'obtenir des renseignements concernant la formation du PNCE en sélectionnant l'activité voulue à partir du site Web www.coach.ca.

Secourisme

  • Un dispositif de communication activé (par exemple, un téléphone cellulaire) doit être accessible.
  • Un individu responsable de prodiguer les premiers soins aux élèves blessés et qui :
    • au minimum, posséder un certificat de secourisme valide, décerné par un fournisseur reconnu (par exemple, Ambulance Saint-Jean, Croix-Rouge) qui comprend la RCR niveau B ou C et une formation sur la gestion des lésions cervicales, cérébrales et spinales;
    • se trouve sur place et est disponible pour toute la durée de l’entraînement ou de la compétition;
    • doit suivre le plan d’intervention de secourisme de l’école (consultez Plan de premiers soins et intervention de secourisme);
    • doit suivre le protocole en cas de commotion cérébrale soupçonnée du conseil scolaire;
    • ne participe pas à l’activité.

Définitions

  • Bénévole :
    • Un adulte responsable (p. ex., aide-enseignant, membre du personnel enseignant à la retraite, élève stagiaire, parent/tuteur/gardien de l’enfant, stagiaire) approuvé par la direction d’école, qui est sous la direction d’un entraîneur, et dont les responsabilités de surveillance ont été définies. Consultez la politique de votre conseil scolaire concernant les bénévoles qui aident lors des activités physiques des élèves.
  • Coordonnateur communautaire de l’entraînement :
    • Un membre du personnel enseignant ou un membre de la direction d’école qui détient un certificat valide de l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario et qui est sous contrat pour le compte du conseil scolaire; cette personne doit remplir toutes les fonctions d’un enseignant selon la Loi sur l’éducation et les présentes Normes de sécurité de l’Ontario pour l’activité physique en éducation. Le niveau de soutien offert par cette personne dépendra de l’expertise et des compétences de l’entraîneur communautaire, et sera déterminé par la direction d’école ou le mandataire.
  • Entraîneur :
    • Une personne qui se porte volontaire pour être l’entraîneur d’une équipe scolaire et qui est approuvée par la direction d’école ou un mandataire.
  • Entraîneur communautaire :
    • Une personne approuvée par la direction d’école qui se porte volontaire pour être l’entraîneur d’une équipe scolaire. Un entraîneur communautaire doit être jumelé à un coordonnateur communautaire de l’entraînement.
    • Des exemples de personnes qui peuvent remplir le rôle d’entraîneur communautaire sont :
      • un membre du personnel enseignant qui n’est pas à l’emploi du conseil scolaire;
      • un membre du personnel enseignant à la retraite;
      • éducateurs de la petite enfance, stagiaires, aides-enseignants;
      • élèves stagiaires, autres élèves du secondaire;
      • parents/tuteurs/gardien de l’enfant;
      • individus ou entraîneurs de la communauté.
  • Entraîneur-enseignant :
    • Un entraîneur-enseignant est un membre du personnel enseignant ou un membre de la direction d’école qui détient un certificat valide de l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario et qui est sous contrat pour le compte du conseil scolaire.
  • Instructeur :
    • Une personne qui enseigne les consignes de sécurité et, les habiletés, assure la surveillance d’une activité et détient les compétences requises (p. ex., expérience, certifications). Ce rôle peut être rempli par un membre du personnel enseignant, un bénévole ou un employé d’un fournisseur externe. Un instructeur n’a pas l’autorité d’assurer la supervision.
  • Surveillance :
    • Par la surveillance, on entend l’observation, l’identification, l’action et le rapport.
      • Observation : Observer attentivement les actions des élèves.
      • Identification : Identifier l’élève et le comportement non sécuritaire.
      • Action : Prendre les mesures appropriées pour protéger les élèves et les autres (p. ex., arrêter l’activité).
      • Rapport : Aviser l’entraîneur du nom de l’élève et de son comportement non sécuritaire pour que cette personne gère la situation et donne des directives.
  • Surveillant :
    • Un bénévole ou instructeur qui aide un entraîneur-enseignant avec un groupe d’élèves et qui doit surveiller les comportements des élèves pour la durée de l’activité.
    • Un entraîneur communautaire qui a la responsabilité d’entraîner les élèves et d’assurer la surveillance de leurs comportements ou un instructeur ou bénévole qui aide l’entraîneur pendant les entraînements et les compétitions.
  • Types de supervision :
    • Supervision directe :
      • La supervision directe nécessite la présence physique de l’entraîneur lors de l’activité; cette personne doit assurer la supervision visuelle et donner les consignes verbales pour diriger l’activité et veiller à la sécurité des élèves.
        • Conditions :
          • Aucune autre activité ne peut se dérouler lorsqu’une partie ou l’intégralité de l’activité nécessite une supervision directe et qu’un seul entraîneur assure la supervision.
          • La section « Supervision » de la fiche pour l’activité en question dans les Normes de sécurité de l’Ontario pour l’activité physique en éducation décrit les parties d’une activité requérant une supervision directe.
          • Lorsqu’un entraîneur communautaire enseigne les consignes de sécurité et les habiletés au début de l’activité et veille à la surveillance pour une activité, un coordonnateur communautaire de l’entraînement doit être accessible pour en assurer la gestion et donner des consignes comme il a été déterminé par la direction d’école ou le mandataire.
        • Une activité peut nécessiter une supervision directe :
          • pour la durée de l’activité;
          • lors de la mise en place ou du démantèlement du matériel;
          • lors de l’enseignement initial des consignes de sécurité et des habiletés;
          • lors de la mise en pratique de l’habileté;
          • lorsqu’une activité passe d’une supervision directe à une supervision sur place.
    • Supervision générale :
      • L’entraîneur est à proximité de divers emplacements où se déroulent les activités des élèves, circule d’une activité à l’autre, et est accessible pour en assurer la gestion et donner les consignes de sécurité.
        • Conditions :
          • L’entraîneur circule d’une activité à l’autre à des emplacements différents et est facilement accessible; sinon les élèves ont été avisés de l’endroit où il se trouve.
          • Lorsqu’un entraîneur communautaire enseigne les consignes de sécurité et les habiletés au début de l’activité et veille à la surveillance, un coordonnateur communautaire de l’entraînement doit être accessible pour en assurer la gestion et donner des consignes comme il a été déterminé par la direction d’école ou le mandataire.
          • Les élèves peuvent être hors de vue pendant certaines périodes.
        • Une activité ou une partie de l’activité nécessite une supervision générale :
          • Lorsqu’une même activité se déroule à plus d’un emplacement (p. ex., athlétisme, course de fond, ski [alpin]);
          • Lorsque deux activités ou plus nécessitant une supervision générale se déroulent à des emplacements différents (p. ex., badminton, tennis de table, handball [mur]);
          • Lorsque la mise en pratique de l’habileté pour l’activité se déroule à un autre endroit que celui où est présent l’entraîneur (p. ex., course de fond, ski [alpin], cyclisme);
          • Lorsque les activités se déroulent dans des gymnases doubles ou triples;
          • Lorsque plus d’un instructeur fourni des activités à divers emplacements.
    • Supervision sur place :
      • L’entraîneur est présent à un endroit où a lieu l’activité des élèves (p. ex., gymnase, terrain de sports, terrains de tennis à une installation d’un fournisseur d’activités externe) et est accessible pour assurer la gestion de l’activité et donner des consignes de sécurité.
        • Conditions :
          • Lorsque plus d’une activité se déroule au même endroit, l’entraîneur circule d’une activité à l’autre et est accessible pour assurer la gestion de l’activité et donner des consignes.
          • La présence momentanée dans des salles adjacentes (p. ex., salle d’équipement, remise extérieure, hangar à bateaux) est considérée comme étant une supervision sur place.
          • Lorsqu’un entraîneur communautaire enseigne les consignes de sécurité et les habiletés au début de l’activité et veille à la surveillance, un coordonnateur communautaire de l’entraînement doit être accessible pour en assurer la gestion et donner des consignes comme il a été déterminé par la direction d’école ou le mandataire.
        • Une activité peut nécessiter une supervision sur place :
          • pour la durée de l’activité;
          • lors de l’enseignement initial des habiletés et des consignes de sécurité;
          • lors des activités qui se déroulent à divers postes alors que l’entraîneur se déplace d’une activité à l’autre;
          • lors du déroulement de deux activités ou plus à un endroit alors que l’entraîneur se déplace d’une activité à l’autre;
          • lorsqu’une activité passe d’une supervision sur place à une supervision générale.
  • Vêtement de flottaison individuel (V.F.I.) :
    • Un V.F.I. homologué au Canada est conçu pour la navigation de plaisance. Il est généralement plus petit, moins encombrant et plus confortable que le gilet de sauvetage. Il procure une flottabilité moins grande que les gilets de sauvetage et sa capacité d’autoredressement (la capacité de tourner une personne inconsciente ou rendue inapte dans l’eau en position ventrale à une position dorsale) est limitée. Les V.F.I. homologués au Canada sont estampillés ou portent une inscription/étiquette indiquant qu’ils sont approuvés par Transport Canada, la Garde côtière canadienne ou le ministère des Pêches et des Océans.

Tue, 08/20/24 11:28 am

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